dimanche 26 septembre 2010

A Blue Fender Jazz Bass



Je vous présente en exclu mondiale une de mes nouvelle passion en devenir... la musique.


Depuis toujours, j'ai été attiré par la musique même si je n'avais encore jamais eut l'occasion de m'y mettre. Et cette occasion s'est produite alors qu'un ami voulais se débarrasser d'un ampli de très bonne qualité: un Peavey combo 115. En fait une bête de puissance. Bien trop puissant (200W) pour notre modeste appartement mais, comme on dit: qui peut le plus peut le moins! Et tant que les vitre (et les voisins) tiennent le coup ...



Il restait à nous procurer l'instrument. Nous avons choisi une valeur sûre pour nos débuts: une Fender Jazz Bass d'un bleu scintillant.


Dès sa réception, un concept de photo me sautait aux yeux. Je pensais faire "flotter" l'ampli ainsi et donner une impression d'apesanteur à la scène. Pour ce faire, il me fallait surélever le caisson et placer en dessous deux flashs munis chacun de dome diffusers afin d'essayer de créer un raccord entre l'éclairage du fond et celui du dessous (comme ceci). Si je suis arrivé à surélever l'ampli de quelques centimètres, le flash placé en dessous restait trop près du sol pour donner un éclairage homogène. Il aurait fallu l'éloigner mais alors d'autres problèmes se présentaient. Je me suis donc rabattu sur le plan B (ndlr: il faut toujours avoir un plan B ;-)).


Le voici:



L'éclairage principal est donné par un de mes tout nouveau flash juste sorti du carton: un alienbee AB 800 avec son octabox de 35 pouces qui offre une douceur de lumière fantastique, surtout à cette distance.


Les éclairages secondaires proviennent de trois SB-26 munis de gels bleus de différentes intensités et de domes diffusers pour envoyer la lumière dans toutes les directions.



Le flash situé à gauche est muni d'un mini "flag" improvisé avec du gaffer pour éviter d'éclairer la lentille de l'appareil et ainsi créer du flare. Je ne voulais pas non plus que ce flash éclaire vers l'avant. Je l'ai déposé sur un pied improvisé. Un morceau de gaffer le maintenait dans la position souhaitée en l'empêchant de basculer.


Le flash de fond était lui suspendu à la bonne hauteur à l'aide du câble d'alimentation de l'ampli soigneusement disposé. Il n'est pas toujours nécessaire d'utiliser du matériel supplémentaire. On a parfois tout ce qu'il faut sous la main.


Le troisième éclairage "bleu" est placé derrière la basse qui me sert ici de flag, et il est dirigé vers le centre du baffle. En ayant placé un dome diffuser, j'obtiens ainsi un éclairage à 360° tout en pouvant encore diriger le faisceau en utilisant la fonction zoom du SB-26. On règle ainsi ici ratio entre l'éclairage de l'intérieur de l'ampli et l'éclairage à 360°. Dans ce cas-ci, il était réglé sur 50 mm.





L'AB 800 est déclenché à l'aide du (long) câble PC fourni. J'aurais préféré le déclencher au PocketWizzard mais je ne possède pas encore le câble idoine (un câble Jack-Jack mono). Les flashs situés derrière la basse et l'ampli son déclenchés par PocketWizzard tandis que le troisième simplement via sa cellule salve incorporée (merci Nikon).


J'essaye de plus en plus d'utiliser le moins de matériel possible. Je gagne ainsi du temps dans le montage et démontage en économisant de la batterie et du matériel qui pourrait s'avérer nécessaire plus tard dans la séance.


Peut-être dans le futur vous aurez l'immense honneur de pouvoir écouter un de mes morceau de basse en regardant un making-of vidéo. Ou alors vous pourrez toujours mettre le curseur du son sur "mute" ;-)


More t k ...


mercredi 8 septembre 2010

Hungarian Karate Angels



A chaque voyage le dilemme est le même pour tout photographe: quelle partie de mes deux armoires de matériel photo vais-je emporter? Vais-je faire uniquement des photos souvenir ou bien dois-je emporter mon réflex, mes flash et mes pocketWizzards pour créer quelque chose de plus élaboré.


Pour un voyage en voiture, le problème se pose beaucoup moins que pour un départ en avion où la règle reste l'encombrement minimal.


Pour ce shooting, nous étions en Hongrie dans la famille de Kinga. Étant dans la famille, je pouvais me permettre d'emporter plus de matos, celui ci pouvant rester en sécurité dans la demeure familiale lorsqu'il n'était pas utilisé.


J'avais donc emporté un EOS 40D, un G10, 2 SB26, un 580EX, un pied, deux clamp, un bras articulé, un parapluie et un ray flash. Bref beaucoup de chose pour un voyage, même si une fois sur place il nous manque toujours quelque chose et d'autres ustensiles s'avèrent superflus. Ceci-dit, j'avais restreint le matériel en fonction des photos que je projetait de faire (et que j'ai faites ;-)).



Sylvie, Katrin et Kitti font du Karaté depuis 3 ans. Elles sont ceinture bleue pour les deux grandes et verte pour Katrin.


La photo en tête de post a nécessité deux flashs. et toutes les photos de ce post ont été prises en pleine journée avec le G10. Le G10 ayant un obturateur électronique, je pouvais synchroniser mes flashs à 1/1000 ème de seconde. Ce qui supprimait complètement l'influence de la lumière ambiante.


Un SB26 muni d'une honeycomb grid DIY était tenu par Kinga juste à l'aplomb du badge de sorte qu'il n'éclaire qu'une partie de celui-ci ainsi que la partie supérieure du poing de Sylvie. Le reste de l'éclairage est donné par le ray flash (ring flash) fixé sur le G10. Le plus important dans ce cas-ci est de doser la puissance du ringflash par rapport à la lumière principale. L'effet du ringflash doit rester le plus discret possible tout en débouchant suffisamment les ombres.


Le même schéma à été utilisé pour la photo suivante si ce n'est que le SB26 est placé à la droite de l'appareil.





Pour la série suivante, j'ai utilisé la porte de garage blanche comme softbox improvisée. En dirigeant mes deux flashs vers la porte, les qualités réflectives de la peinture blanche m'offraient une énorme et donc très douce source de lumière.



Dans ce cas-ci, les ombres étaient débouchées par la lumière solaire voilée par une fine couche nuageuse. Dans un premier temps, j'aurais voulu obtenir un arrière plans bien plus foncé. Pour ce faire j'aurais dû faire usage d'un écran entre la source lumineuse (la porte) et le mur du fond. Mais après les premiers clichés je me suis dit que l'éclairage de l'arrière plan me convenait ainsi éclairé. Notez la partie sombre sur la droite des images qui démontre que le fond est exclusivement éclairé par les flashs. De plus, l'éclairage rasant provenant de la porte fait parfaitement ressortir la structure granuleuse du mur.






S'il est possible de réaliser les deux premières photos ci-dessus de manière statique, la dernière (de Sylvie) devait être réalisée en mouvement afin que son pied se trouve le plus haut possible. C'est là que le G10 montre toute sa faiblesse par rapport au 40D. Les temps de latence entre l'écrasement du bouton et le déclenchement des flashs paraissent très longs. J'ai donc dû m'y reprendre à plusieurs fois en anticipant le mouvement pour parvenir à figer la jambe de Sylvie au point culminant de son extension.


Pour la photo suivante, je n'ai laissé qu'un seul flash dirigé vers le garage et tenu en main par mon assistante de luxe, l'autre était placé sur le pied et utilisé avec un parapluie translucide (je n'avais que deux SB26 et il me manquait le petit module pour brancher un PW sur le 580EX). J'avais demandé à Kitti et à Katrin de se placer de telle sorte que chacune d'elle voie la source lumineuse qui était censée l'éclairer. C'est beaucoup plus facile de mettre les modèles à contribution plutôt que d'essayer de les placer sois-même sans qu'elles ne comprennent exactement ce qui se passe.




La dernière photo à nécessité trois flashs et l'aide précieuse de Kinga. Un SB26 muni d'un petit dome diffuser était placé devant les filles, Kinga tenait un autre SB26 muni d'une honeycomb grid DIY au bout d'un pied juste à l'aplomb des trois combattantes et enfin le rayflash fixé sur le 580EX lui-même placé sur le sabot du G10 débouchait les ombres admirablement.






Les photos se trouvent aussi ici sur flickr.