dimanche 4 décembre 2011

Rock Climbing in the Calanques



Les Calanques sont des sites d'escalade célèbres dans le monde entier. Situé dans le sud de la France, entre Cassis et Marseille, le site a tout pour lui: le soleil, une mer d'une incroyable beauté, une nature (encore) préservée et ... un rocher d'une qualité exceptionnelle.


Après une longue journée d'escalade dans les grandes voies, nous nous sommes dirigés vers une petite crique (calanque dans le jargon du coin) pour y pratiquer du "deep water soloing" (escalade solo en eau profonde).


Le principe est assez simple, il s'agit de grimper sans assurance une voie située au dessus de l'eau. En cas de décrochage, on est quitte pour une petite frayeur et un bain forcé. Par précaution, il est important de vérifier que la profondeur d'eau est suffisante à l'aplomb de la voie.



En venant dans le sud pour une semaine d'escalade intensive, j'avais cette photo en projet dans un coin de ma tête. Le deep water soloing représente à merveille ce qu'un grimpeur peut découvrir là-bas: une escalade engagée dans un décor de rêve. C'est pourquoi tous les jours j'ai transporté mon reflex eos 450D (moins lourd et plus petit que le 40D) ainsi qu'un flash SB-26,un monopode manfroto, deux PW, un snoot de 8" et de quoi fixer le tout. Un rien pesant dans les passages de 6a+ délicats mais au final, cela valait largement la peine.


La photo en tête de post montre Jean-Michel en plein placement technique dans le passage délicat de la voie. Le flash snooté est tenu à bout de monopode par Philippe en VALS (voice activated lightstand) de choix. La difficulté pour le VALS est de s'adapter constamment à l'évolution du grimpeur, que ce soit en fonction de l'orientation à donner au flash mais aussi par rapport à la distance. Le flash devait suivre le grimpeur latéralement mais aussi verticalement pour être en permanence à une distance donnée qui correspondait aux réglages moyens que j'avais déterminé.



La seconde photo du post a été prise par Jeff. Pour une fois c'est moi sur la photo ;). Elle est magnifiquement cadré et prise à un moment décisif.


Durant toute la séance, je demandais au VALS (personne tenant le flash) de viser juste entre le rocher et le grimpeur. De cette manière le rocher presque blanc faisait office de réflecteur et débouchait parfaitement les ombre dures créées par le flash nu. Un gel 1/4 CTO avait été apposé devant le flash.


Ayant emporté mon matériel durant toutes les escalade, je ne me suis pas gêné pour shooter à tout va. C'était la première fois que j'emportais un reflex en escalade et ... ce ne sera certainement pas la dernière. Les possibilités photographiques qu'offrent le reflex sont sans commune mesure avec les appareils compacts. Effectivement, il faut le porter, et si possible à un endroit accessible rapidement (sinon il ne sort jamais). Et les pulsations montent sensiblement à chaque fois que l'on manipule l'appareil en paroi. Mais sérieusement, le jeu en vaut la chandelle.


Les photos ci-dessous on été prises sur un petit massif situé juste au dessus de Marseille. Elles illustrent bien les choix qu'il faut effectuer quand la scène offre un contraste important.



Pour la première, la mesure de lumière à été prise sur Didier et le rocher devant lui. Tout deux sont à l'ombre. De ce fait, l'arrière plan, au soleil, est complètement brûlé.


La seconde photo du même grimpeur a été prise en mesurant l'exposition sur les parties les plus claires de l'image. De cette manière, le sujet apparaît en ombre chinoise.


Je regrette encore un peu de ne pas avoir pris une troisième photo avec ces mêmes réglages et un flash déporté qui aurait juste éclairé Didier. Ce sera pour mon prochain climb trip ;).



La photographie est constamment une question de choix, l'exemple ci-dessus en est la parfaite illustration.


En fin de journée par contre, l'intensité de la lumière solaire diminuant, l'écart entre les zones d'ombre et de soleil est plus faible. à ce moment, il est possible de prendre des images où les choix d'expositions sont moins extrêmes.


La photo ci-dessous de Philippe a été prise en fin de journée. La mesure d'exposition à été prise sur Philippe, et si l'arrière plan est bien brûlé, les faubourgs de Marseille sont, bien que légèrement surexposés, tout de même bien discernables.



Les deux photos suivantes ont été prises à l'ombre également mais cette fois c'était un rocher sur lequel frappait le soleil qui faisait office de réflecteur géant.


Ce genre de phénomène arrive régulièrement et offre très souvent au photographe un lumière magique. Il faut juste être attentif pour comprendre la lumière et savoir en tirer parti.


Philippe déjà bien haut au dessus de la surface en "deep water soloing".




Didier à l'attaque d'une superbe longueur en 6a+ dans le "dièdre du renard".




D'autres images sur flickr

samedi 12 novembre 2011

Sand dune shooting 2nd






Pour la deuxième partie du shooting, Kinga posait avec Jack notre Jack Russel qui est de tous les voyages.

Le setup est une fois encore très simple: un 580EX à gauche de l'appareil, muni d'un parapluie translucide et d'un gel 1/4 CTO et à l'opposé, un SB26 muni d'une grille "nid d'abeille". Ce type d'éclairage est appelé communément "cross lighting", éclairage croisé.

Grâce au parapluie translucide, la surface d'éclairage frontale est relativement douce, l'éclairage arrière est lui plus dur et donne ainsi beaucoup de relief. La grille nid d'abeille limite la dispersion de l'éclair, ce qui permet une grande précision à l'éclairage.


La photo suivante de Jack a été prise un peu plus tôt dans la soirée, on peut le remarquer aux couleurs du ciel bien moins saturées. pour cette photo un seul flash a été utilisé. En plaçant le parapluie assez près de Jack, on obtient une lumière très douce.




Dans ce cas, il est très avantageux d'utiliser un parapluie translucide plutôt q'un parapluie réflecteur. En effet dans ce cas la source lumineuse est plus proche de près d'un mètre. Ce qui est très important dans le rendu de la dureté de la lumière car c'est bien la taille relative de la source lumineuse qui importe pour obtenir une lumière douce.




La video "behind the scene" des deux shootings:




more to come ... (et du plutôt bon ;) )

dimanche 30 octobre 2011

Sand dune running



J'apprécie particulièrement réaliser des shootings en bord de mer. A l'aube ou au crépuscule, l'horizon dégagé m'offre un arrière plan dégradé et riche en couleurs.


Un coucher (ou un lever) de soleil peut difficilement constituer un bon sujet photographique. Par contre ces moments de la journée sont béni par les photographes adeptes de la couleur pour y placer leur sujet, quel qu'il soit.


En utilisant les couleurs de début ou de fin de journée comme arrière plan, la scène devient un tableau devant lequel nous n'avons plus qu'à placer nos acteurs.


Cette fois ci je voulais réaliser un shooting dans les dunes surplombant l'océan, non loin de Lacanau (France). Cette position en hauteur me permettait d'obtenir un pont de vue un peu différent de l'océan, le crépuscule se reflétant sur une plus grande surface d'eau. De plus, les nombreuses herbes et mouvements de terrain des dunes me permettrait de nombreuses possibilités originales.


Louis (en tête de post) est un jeune espoir du Racing Club de Bruxelles Triathlon (RCBT). Il nous accompagnait cette année avec Robin, autre jeune recrue prometteuse, dans notre surf trip annuel sur les côtes du sud ouest de la France.



Cette photo est prise peu de temps après le coucher de soleil. l'exposition a été mesurée sur le ciel, Louis est éclairé à gauche de l'appareil par un 580 EX muni d'un gel 1/4 CTO a travers d'un parapluie translucide. A droite et en arrière plan, Kinga tiens un SB 26 muni d'un gel 1/8 CTO et d'une grille nid d'abeilles homemade qu'elle dirige sur louis. pour une fois le SB 26 était réglé en faible puissance, ce qui rend son effet très léger mais malgré tout visible.


Pour cadrer la photo, je ne suis couché dans les herbes hautes, ce qui rajoute des ombres graphiques à la photo. La difficulté dans ce cas était de placer les herbes de telle manière qu'elles encadrent le sujet sans se superposer à un élément essentiel de l'image. Plusieurs essais ont été nécessaires pour obtenir un bon résultat.




La photo ci-dessus a été prise presque au même endroit. Je voulais obtenir d'une part le reflet du ciel sur l'océan mais aussi n'éclairer que le sol devant les deux athlètes. De cette manière, les herbes, non éclairées, au premier plan apparaissent en ombres chinoises. Une manière supplémentaire de donner de la profondeur à la photo en étalant les plans.


Kinga tenait le 580 EX+1/4 CTO+ parapluie translucide sur la gauche de l'appareil et un SB 26+dôme diffuser était placé derrière Louis et Robin, à même le sol et dirigé vers le haut. L'effet est subtil mais il permet d'éclairer en rim light une partie du visage de Robin (à gauche) tout en débouchant l'ombre située sur le côté droit de Louis, l'éclair du flash se reflétant sur la tenue blanche de Robin. Ci dessous à droite on peut voir l'effet créé par le SB 26 seul.





Plus tôt dans la soirée, nous avons photographié Robin. On remarque tout de suite que les couleurs sont très différentes. Cela n'est pas dû à un traitement en postproduction mais biens aux lumières naturelles de fin de journée!


C'est ici que l'on voit toute la magie des shootings au coucher de soleil. De minute en minute, les conditions de couleur et de lumière changent. C'est intéressant car les effets peuvent êtres très variés d'une photo à l'autre, mais cela nécessite une bonne préparation et une grande réactivité de la part du photographe. Il faut presque adapter ses réglages toutes les deux photos.


Concernant la photo ci-dessous, l'éclairage est pratiquement le même que pour les images précédentes, un cross-lighting utilisant un parapluie translucide en face du sujet et un autre flash plus dur sur l'arrière. Pour ce deuxième flash, nous empêchons l'éclair de se diffuser dans toutes les directions en lui apposant une grille nid d'abeille.



D'autre photos ici sur flickr


dimanche 9 octobre 2011

Sea Shepherd's speedboat: the ''Brigitte Bardot''.


Version française à la fin du post.




I know the Sea Shepherd foundation for a few years now. The first time I saw their actions, I've been realy impressed!


The Sea Shepherd company was created in 1977 by a certain Paul Watson, one of the Green Peace Foundation's founders. He found then Green Peace too soft and too political so he decide to go for more action. And he did. The more impressive and spectacular actions they did was the ramings of illegals whalefishing boats. They also sunk a few illegals boats but without ever causing any human casualties.


They use to call themselves ''legal pirates''. As Paul watson says: you only can fight pirates with pirates!
I kind of admire the Sea Shepherd and the guys doing the job.


So when we saw that one of the most amazing boat of the Sea Shepherd's fleet came to Belgium, the ''Brigitte bardot'', I couldn't resist to visit it an go take some pictures of the boat an his captain.


It wasn't difficult to find the captain in the boat, it's so small, there is no place to hide in there. His name is Johnny Cunliffe and he was working on his computer before we started taking about his boat and job. The man is amazing, humble and pasionate by his mission. Former skipper, he left everything two years ago to live an adventurous life serving wildlife.


But let's talk photography, all the info you wants about the organisation can be found on the Sea Shepherd's Website.


The first picture was take on the deck, in front of the boat. Kinga was holding an 580 EX with a 1/4 CTO on it triggered by PocketWizzard. I was laying down on the pier with a 12-24, as low as possible to avoid any harbour buildind in the frame. The flash alowed me to light Johnny's face when the global exposition was mesured on the sky.





The next picture was taken inside of the Brigitte Bardot, actually on captain's comando seat. I also wanted to avoid having the harbour's buildings in my frame. So I kneeled down. Then I used my shutter speed and aperture to dial down ambiant light but still keeping some highlight reflections on the shiny surfaces of the gears. I obtained this picture:




After that I just had to add light. Main light was given by a 580 EX camera right, used with a shoot-true umbrella and 1/4 CTO gel all that hold by Kinga who is a wonderfull VALS (Voice Activated Light Stand). Then I placed a SB-26 behind Johnny with a blue gel and a dome diffuser on it to give something to the interesting background.





Sea Shepherd is a non profit organisation but like everything, they need money to function. Most of the crew members are volunteers but they need food, gas and material to do their job. The maintenance of the boats is also a big money eating challenge. Because Sea Shepherd doesn't want to do agressive money begging campaign, they only live on donations and by selling T-shirts and merchandising products.


Here below is the picture of the two T-shirts and the bag we bought on the boat.


Three flashes where used for this picture. One low left, one low right, both with home made honeycomb grid, an an third one on-camera with a ray-flash as ringflash to lighten the shadows.


The fabrics where specially placed so that the logos can catch the lights an give depth to the picture.




La fondation Sea Shepherd est une organisation de présevation des océans et de la faune marine sans aucun but lucratif. Le fondateur de Sea Shepherd (le berger de la mer en français), Paul Watson, est également l'un des fondateur de Green Peace. En 1977, il crée Sea Shepherd car il considère que les actions que mène Geen Peace ne sont pas assez radicales.


Depuis, Paul Watson s'est rendu célèbre par ses actions spectaculaire menées contre les baleiniers illégaux dont il a coulé et ''rammé'' une bonne quantité.



Etant un fervent sympatisant de la cause défendue par le sea Shepherd, je ne pouvais manquer de visiter le ''Brigitte Bardot'', fleuron de la flotte de Paul Watson, qui était amaré à Anvers pour quelques jours.


Lors de la visite du bateau, nous avons eut la chance de rencontrer Johnny Cunliffe, le capitaine du Brigitte Bardot. Personnage attachant et éminemment sympathique, Johnny nous a expliqué en long et large le fonctionnement de son bateau, la vie en mer et ses différentes missions autour du monde.


Il a sans problème accepté de poser pour mon objectif. La première photo de ce post est prise sur le pont, à l'avant du trimaran. Kinga tient un 580 EX en main alors que je suis couché sur le quai, au ras de l'eau. La vue contre-plongeante me permet de supprimer les bâtiments environants de mon cadre.


La seconde photo est prise au poste de pilotage. J'ai comme d'habitude réglé la vitesse d'obturation et l'ouverture pour obtenir juste ce que je voulais de lumière ambiante. En l'occurence ici je voulais garder les reflets sur les commandes du bateau. j'ai ensuite rajouté un 580 EX avec un parapluie translucide et un gel 1/4 CTO à droite et un SB-26 muni d'un gel CTB (bleu) et d'un dome diffuser juste derrière Johnny afin d'éclairer l'arrière plan dans toutes les directions.


Nous avons ensuite pris en photo deux T-shirts et un sac parmis les accessoires que met en vente l'organisation pour parvenir à boucler leur budget essentiellement constitué de dons et de la vente de leurs produits dérivés. Contrairement à Green Peace ou au WWF par exemple, Sea Shepherd s'interdit une politique de récolte de dons agressive. Ils préfèrent mettre tout leurs efforts dans la lutte active pour la défense de la planète en espérant que la publicité de leurs actions entraînera assez de dons. Et pour l'instant cela fonctionne plutôt bien...


d'autres photos sur flickr


mardi 30 août 2011

You are ... an Ironman!

Serge tri blanc.jpg


You are an Ironman! Ce sont les mots qui acceuillent les triathlètes qui arrivent au bout des 3800 mètres de natation, 180 km de vélo et 42,195 mètre de course à pied d'un Ironman.


S'il ne faut pas sous-estimer les efforts fournis par les triathlètes adeptes de plus courtes distance, dans le monde du triathlon, l'Ironman reste une sorte de graal de par son caractère extrême et inaccessible.


Serge vient de terminer cette année son huitième Ironman (ou triathlon complet). Il y a quelque temps, il m'a demandé de réaliser un projet de sticker autocollant pour sa camionette. Il voulait que le sigle ironman y aparaisse et si possible que les trois disciplines y soient représentées.


Le concept du projet consistait à mettre des photos de lui en ombre chinoise devant le logo "ironman". Ce qui donnerait à sa camionette un cachet vraiment personnalisé.


Nous devions donc prendre trois photos de serge pratiquant les différentes disciplines de manière à les transposer sur le logo sous photoshop. Nous voulions que les photos apparaissent en ombre chinoise afin d'une part d'ajouter le la simplicité et de la lisibilité et d'autre part, dans un soucis d'humilité, de rendre Serge moins reconnaissable. Fidèle à mes habitudes, je voulais obtenir la meilleure image possible dès la prise de vue afin de ne plus avoir trop de travail sur l'ordinateur. Serge devait donc être très peu éclairé par rapport au fond, le plus clair possible.


Le principe de ce shooting est assez simple: un grand fond blanc très éclairé (2 SB-26 de part et d'autre) et une prise de vue perpendiculaire au sens de déplacement afin de bien détacher les mouvement.


Pascal-2.jpg


Le fond blanc n'étant pas très grand, je devais prendre beaucoup de recul pour que Serge ne dépasse pas des bords. Surtout pour la photo de course à pied ci-dessus. Etant donné que Serge ne devait pas se trouver trop près du fond, j'ai recullé à une douzaine de mètres de lui, muni d'un 70-200.


Pour éviter le flaire, je devait mettre un "flag" entre les flashs et mon appareil. De simples cartons noirs auraient suffit mais j'ai ici utilisé des snoots en tissu rigide honl qui on la particularité intéressante de posséder un côté noir et un autre réfléchissant.


Pascal.jpg


Les choses se compliquaient quelque peu pour la photo "natation". Idéalement, je devais placer Serge en plein centre du fond blanc. Nous n'avions pas le choix dans ce cas-ci, il faudra user de l'outil "tampon" (ou gomme) de photoshop pour faire disparaître les tabourets qui soutenaient Serge (dans une position peu confortable il faut le dire...). Le mouvement de nage est ici un peu exagéré, cela permet une lecture plus claire des contours de l'image.


Un procédé similaire a été effectué pour la photo "cyclisme". Pour celle-ci, j'ai cependant du pousser le contraste car Serge n'était pas tout-à-fait dans l'ombre. Mais du moment que les contours était bien net, cela n'a pas posé de problème pour détourer les contours et le transformer en ombre parfaite.


Pascal-4.jpg


Serge m'a ensuite fait parvenir des photos de son véhicule afin de visionner les différentes possibilités de positionnement du logo. Un travail rapide de mode de fusion sur photoshop nous donne un résultat très réaliste du projet.


camionette Serge front fina2l.jpg


camionette Serge finql2.jpg


More to Come ...

dimanche 22 mai 2011

Platja d'Aro beach shooting II


Un an après l'excellent stage de triathlon de 2010, nous étions de retour sur les plages de Platja d'Aro pour un nouveau stage et un nouveau shooting.


Cette année cependant nous étions un peu moins motivés (enfin moi) pour nous lever à 5 heures du matin pour un shooting dans l'eau froide de la méditerranée. De plus, le lever de soleil ayant déjà été shooté, il fallait éviter la redondance, restait le crépuscule. Malheureusement les soirées étaient bien courtes après une pleine journée d'entraînement et le timing relativement serré ne nous laissait plus énormément de temps libre.


Un soir malgré tout, nous nous sommes redus sur une crique proche de l'hôtel pour réaliser quelques photos de Tomas, coureur de haut niveau et nouvelle recrue prometteuse du Racing Club de Bruxelles Triathlon. Ayant personnellement déploré la piètre qualité artistique de son dossier sponsoring, je me devais de lui sortir un ou deux cliché qui le mettraient un peu plus en valeur.


La photo en tête de post montre Tom en pleine action dans la tenue 2011 du RCBT. Nous avons utilisé la technique du cross-lighting pour cette photo. Initialement j'aurais aimé n'utiliser qu'un seul flash en plus du soleil comme source de lumière, mais vu l'heure tardive, celui-ci était déjà caché derrière les collines avoisinantes. Nous avons dû nous adapter à la faible luminosité en montant dans les ISO et en utilisant une vitesse d'obturation relativement lente. Une vitesse d'obturation lente dans ces conditions (utilisation de flash) me permet d'obtenir une sorte de halo noir tout autour de mon sujet. Le simple fait d'y adjoindre une lumière dure et froide en opposé de la lumière principale crée une dynamique parfaitement adaptée à notre sujet.


La ''main light'' était donnée par un SB 26 muni d'une soft box lumiquest II et d'un gel 1/4 CTO. la ''rim light'' (à droite) était produite par un autre SB 26 muni d'un snoot honl de 8 pouces (lumière dure et froide). le snoot me permettait de cibler précisément les parties du corps de Tom que je voulais éclairer par l'arrière (rim light). Cela est fort visible sur la photo ci-dessous où les jambes de Tomas sont éclairées par un éclairage dur afin de mettre en valeur leur musculature sèche et dessinée. Les flash sont déclenchés à distance par pocketwizzards et tenus à bout de bras pars deux de mes modèles de l'année passée, Robin et Denis.






Pour ce genre de photos qui doivent mettre la puissance du modèle en valeur, il est opportun que le point de vue soit situé en contre-plongée. Ces images ont été prises au 12-24 mm presque à raz du sol, ce qui donne beaucoup plus de prestance et de dynamisme que si l'on avait choisit une focale de 80 mm à hauteur d'homme. En préparant un shooting, il est essentiel de déterminer l'utilisation et le but final des images que l'on désire obtenir. Le cadrage, l'éclairage, la pose du modèle et bien d'autres paramètres sont tributaires du rendu que l'on souhaite donner à ses photos.


Un autre avantage que l'on a à réaliser un shooting dans la soirée, en très faible luminosité est de pouvoir monter dans les ISO ce qui a pour effet d'augmenter artificiellement la puissance des flashs.


Pour la photo de Louis ci-dessous par exemple, le flash était placé à une vingtaine de mètres du sujet. Nous avons utilisé un SB 26 à 1/4 de puissance zoomé à 80 mm et muni d'un snoot. En shootant à 400 ISO au lieu de 100, j'augmente la puissance du flash de 2 stops. Je peux donc reculer mon flash 2 fois plus loin, chaque stop gagné multipliant la portée du flash par 1/2. Dans ce cas-ci, Louis étant perché sur un rocher, il ne m'était pas possible de placer un flash en face de lui à une distance raisonnable. En éloignant le flash, les possibilités de positionnement devenaient bien plus intéressantes.







Les autres photos sont visibles ici.


La vidéo du making of est encore en chantier ;-)

lundi 4 avril 2011

Hibou 39 at 24h 2011




Le Week-end passé se déroulait à Bruxelles, dans le bois de la Cambre, les 24 heures vélo. Il s'agit d'une épreuve cycliste par équipes réunissant des troupes scoutes et guides de tout le pays.


Les scouts se relaient ainsi pendant 24 heures sur un parcours fermé de 2700 mètres afin d'amener leur troupe à réaliser le plus de tours possible. En général les coureurs se relaient chaque tour mais il arrive que certains (assez forts) enchaînent deux voire trois tours, ce qui permet de gagner du temps sur les passages de relais.


J'ai été chef scout quelques années à la 39ème St-Pancrace de Kraainem, mieux connue sous le nom de troupe du Hibou. Un accord tacite autorisant les anciens de la troupe à aider leur unitée pour la conquête du titre, je met chaque année mes mollet à la disposition de la communauté en donnant quelques coups de pédale plus ou moins appuyés ;-) .


Victime cette année d'une blessure persistante au genou, je n'ai pas pu me mesurer à la concurrence. J'ai donc décidé d'amener mon matériel photo et d'improviser un studio "on location".



La photo en tête de post montre Mathieu aka "Gecko" Chef de la troupe du Hibou quelques secondes après une terrible nouvelle.


En effet, ces 24 heures ont été un vrai calvaire mécanique pour la troupe.Trois casses matériel et un accident ont eut raison de la domination des hiboux. La dernière casse arrive d'ailleurs au pire moment, à 20 minutes de la fin, alors que nous avions 1 minute 10 d'avance sur les deuxièmes. Devant l'objectif "Gecko" ne peut pas cacher sa déception juste après la nouvelle.


J'ai utilisé 3 flashs pour ce shoot. Un SB-26 muni d'un diffuser était dirigé vers la paroi d'une des tentes militaires montées pour l'occasion. Ma "key light" était un autre SB-26 muni d'une petite softbox II de lumiquest qui était tenue à bout de bras par un scout-assistant-VALS (Voice Activated Light Stand). Si je ne l'avais pas oublié, j'aurais utilisé un ray-flash comme "fill light", mais son absence m'obligea à ne me servir que d'un 580EX fixé en hotshoe sur l'appareil. Avec un flash cobra au lieu d'un ringflash, on aperçoit très nettement l'ombre portée sur certaines photos (notamment celle de Thibaud aka "Papaloo" ci-dessus). Mais conjugué au flash "background", l'effet devient fort intéressant.


Les SB-26 sont dans ce cas-ci déclenchés à distance par leur cellule photosensible. Lorsque les conditions le permettent, c'est à dire quand les flashs ne sont pas trop éloignés les uns des autres et qu'il fait assez sombre, cette solution est très facile et rapide à mettre en oeuvre. Il suffit que la cellule soit atteinte par un éclair pour déclencher le flash. On peut ainsi créer des déclenchements en cascade, fort utile si un flash n'est pas en ligne direct de l'éclair principal.


Photos du setup ci-dessous.




Je voulais aussi photographier la cause de la perte de la première place: la casse du dérailleur à 20 minutes de la fin de la course. Celui-ci a littéralement été brisé en deux et arraché de son logement. Spectaculaire et ... photogénique.


Le fond est éclairé avec un SB-26 muni cette fois d'une grille nid-d'abeille. Je ne pouvais pas utiliser le "diffuser" car contrairement aux photos précédentes, le flash n'aurait pas pu être caché par le vélo. Je devais donc sortir le flash du cadre. Le 580EX était toujours fixé sur le "hot shoe" de mon 40D pour être utilisé comme fill-in mais surtout comme déclencheur distant. Un scout-assistant-VALS tenait le SB-26 muni d'une softbox II juste au dessus du dérailleur désagrégé.





Les lecteurs assidus de ce blog doivent savoir que je n'utilise photoshop qu'avec beaucoup de parcimonie. Ce programme est cependant un outil extraordinaire pour le photographe. Toute la difficulté consiste en son utilisation appropriée.


Dans ce cas-ci, j'ai modifié l'aspect général des images en utilisant un calque en mode filtre passe haut fusionné en "hard light" entre 30 et 40%. Le rendu est un peu plus dramatique, ambiance qui collait assez bien avec l'état d'esprit de la troupe a l'issue de la course.


Pour la photo ci dessous, j'ai utilisé Photoshop pour rendre la photo plus authentique. Paradoxal n'est-ce pas. Thibaud n'avait pas son foulard à disposition à ce moment là, il a emprunté celui de Lemur dont le nom était apposé dessus visiblement. L'outil tampon de Photoshop m'a permis d'effacer les inscriptions sur le foulard. La photo est ainsi plus cohérente ;-).




Go Hibou Go!...


Les autres photos sont ici


lundi 21 février 2011

What would you like for Christmas Jack?


English version at the end of the post!



Voici Jack, nouveau membre de la famille. Son nom n'est pas très original, je vous l'accorde, mais à notre décharge nous ne sommes pas responsable de ce choix.



Nous avons été chercher Jack dans un refuge près de Liège. Ma belle-mère, la maman de kinga, nous avait demandé de lui ramener un chien pour elle et ses trois autres filles. D'après la description de la fiche internet, Jack convenait à merveille, pas trop grand pour vivre en appartement, 3 ans et demi, gentil, propre et plus ou moins éduqué. Il avait été abandonné parce qu'il ... courait après les poules!! Sans blague!?



Évidemment, il ne nous appartenait pas encore de 24 heures qu'il nous paraissait inconcevable de s'en séparer.Il ne nous lâchait plus d'une semelle, Jack avait compris qu'il avait une nouvelle famille, et cette fois, il était bien décidé à la garder.


Pour shooter Jack, j'ai décidé de n'utiliser qu'une seule source lumineuse. Un flash alienbee AB800 muni d'une grande boîte-à-lumière octogonale et d'une grille placée sur la boîte-à-lumière qui limite ainsi la dispersion du rayon lumineux.


La boîte-à-lumière était dirigée légèrement derrière Jack. De cette manière je pouvais éclairer Jack et le mur du fond rouge avec une seule source lumineuse.


Le flash était placée très près du sujet afin d'obtenir la lumière la plus douce possible.




Dans un premier temps, j'ai placé Jack sur une petite table recouverte d'un drap noir. Je l'ai enlevé par la suite mais la première solution était la meilleure. Pour réussir une photo d'animal domestique il faut absolument se placer à leur hauteur (sauf exceptions). L'astuce vaut aussi pour les jeunes enfants. Un point de vue plongeant écrase le sujet et ne lui donne aucune prestance contrairement à une vue en légère contre-plongée qui magnifie le sujet.





Toutes les personnes qui ont un jour essayé de photographier leur animal favori seront certainement d'accord avec moi qu'il est extrêmement fastidieux de le faire poser. La solution est très simple: il n'y en a pas! Il faut juste s'armer de beaucoup de patience, se tenir tout le temps prêt et ... espérer un petit coup de pouce de la chance.


Ce sont ces trois éléments (surtout le dernier) qui m'ont permis de réaliser la photo suivante. En partant sur le principe que tous les moyens étaient bons pour capter l'attention de notre sympathique quadrupède, j'avais rempli ma poche de bonbons canins. Le fait est que ces bonbons collent aux dents acérées de notre monstre. Juste après lui en avoir donné un, il a commencé à le mâchouiller en retroussant les babines. J'ai juste eut le temps de mettre l'oeil au viseur pour faire la mise au point sur le bout du nez et click ... un petit coup de bol qui le rend bien féroce! ;-)




This is Jack! New member of the family since december the 21th. Just a few days before Christmas. We went to a lot of animal shelters before finding him. My mother in law wanted a dog for her and her tree other daughters; Because of the ideal desciption on internet, we thought Jack was the perfect dog for them. But we where wrong! It was the perfect dog for us ;-).


After a few ... hours, Jack knew he had found a new family. So we just had to keep him with us. So simple was it. And we are still looking for another dog for Kinga's mother.


I wanted a realy simple setup for this shoot. So I used only one light. An alienbee AB800 with large octobox and grid to control the light spilling.


I placed the light camera up left slightly aimed to the back. So the red back wall was lightly lit by the flash. The light was placed as close as possible to the dog to have a nice soft lighting.



I placed Jack on a table so I could shoot from his level. This is very important when shooting pets. You don't want them to look small and afraid, you want them to look proud and classy. Put them hight and shoot from low, you'll be amazed of the result. By the way, the trick works with childrens too!


On the b/w picture above he is not showing his theeth. Believe me, he is just eating a sticky dog candy. I had just the time to put my eye behind the camera to focus on the nose before shooting. As always when shooting animals, you need a lot of luck to succeed. It worked for me this time ;-)



Les autres photos du shooting sur flickr


mercredi 9 février 2011

Sunset Beach Shooting at Playa Conchal (CR)




Les lecteurs assidus de ce blog ont certainement déjà remarqué mon intérêt pour les shootings sur la plage au coucher (ou lever) de soleil.


Il y a plusieurs raison à cela. tout d'abord c'est un immanquable, un "safe shot". Peu importe que le coucher de soleil soit coloré ou nuageux, on a tellement de ciel à notre disposition que l'arrière plan sera presque toujours spectaculaire. Car c'est bien de cela qu'il s'agit. Il faut voir le ciel comme un fond, l'arrière-plan de notre image, ce n'est pas le sujet en soi.


Ce qui est intéressant lorsqu'on dispose d'un plan d'eau, ce sont justement les réflections que celui-ci peut produire. Dans le cas d'un océan calme comme sur ces photos, tout le coucher de soleil se reflète sur l'eau, les couleurs sont magnifique et dans des tons cohérents, le cadre est placé!


Le reste est très simple à mettre en oeuvre: un seul flash déclenché par cordon et muni d'une petite boîte-à-lumière ainsi que d'un gel 1/2 CTO, un bon modèle, une pose cohérente et voilà. Beach sunset shot: du 100% presque chaque fois!


Pour la photo en tête de post j'ai photographié Yamil, mon entraîneur de triathlon qui est plutôt en forme pour ses 52 balais, vous en conviendrez.


Lors de notre séjour au Costa Rica, Yamil et Elka ont eut la gentillesse de nous accueillir dans leur maison de San José. Je me devais donc de le prendre en photo pour le remercier et c'est lors des quelques jours passés en leur compagnie sur la côte pacifique du Costa Rica, à la playa Conchal, que j'ai pris cette photo. Yamil avait juste terminé une séance de natation en mer quand je l'ai arrêté pour prendre cette photo.


Après cela il ne pouvait pas me refuser de jouer le VALS (support ambulant pour flash) alors que je prenais en photos Carolina, sa fille et Kinga.




Comme toujours en voyage j'essaye de n'emporter que le minimum. Pour toutes ces photos j'ai utilisé le canon G10 et un 580EX déclenché par un câble de 10 m que l'on aperçoit sur le setup shot ci-dessus.



A cette latitude (10° Nord) le soleil se couche incroyablement vite. une catastrophe pour le photographe qui n'as vraiment que quelques minutes de bonne lumière avant que tout ne disparaisse dans la nuit. Pour la photo de Carolina ci-dessus, j'aurais aimé qu'à l'instar de la photo de Yamil, la surface de l'océan reflète une belle lumière jaune-orange du coucher de soleil. Mais la photo fonctionne aussi comme ceci, l'effet est juste un peu plus graphique.


Kinga a eu un peu plus de chance quelques minutes plus tôt.



Nous avons encore pris quelques photos en ombres chinoises sans flash et en vitesse lente.




D'autres photos de ce shooting se trouvent ici


More to come...


;-)


mardi 11 janvier 2011

Costa Rican Pura Vida


Cela faisait bien cinq années que notre ami Yamil et sa femme Elka désiraient nous inviter chez eux à San José, capitale du Costa Rica. Nous n'avions pas eu l'occasion d'y aller plus tôt mais c'est un voyage que nous voulions absolument faire.


On nous avait prévenu que la nature était magnifique là-bas, mais le voir de nos propres yeux est tout simplement incroyable. Chaque parcelle de terrain est littéralement prise d'assaut par une végétation plus qu'envahissant. Le sol volcanique étant extrêmement riche, s'ajoute à cela un climat tropical chaud et humide, les plantes se retrouvent dans un environnement propice à leur développement démesuré.



La faune aussi est phénoménale au Costa Rica. 5% de la biodiversité mondiale se trouve au Costa Rica alors que le pays ne représente que 0.03% des terres émergées de notre planète. Beaucoup d'espèces sont d'ailleurs endémiques du Costa Rica voire de certaines petites parties du pays seulement.


La grenouille photographiée en tête de poste est une "red eyed tree frog". Non endémique, elle n'en demeure pas moins un des emblèmes du Costa Rica.


Extrêmement difficile à trouver en pleine nature, j'ai photographié celle-ci au Renario de Santa Elena à deux pas de la réserve de Monteverde. Nous nous y sommes rendus une première fois de jour et ensuite à la nuit tombée. Les flash étaient proscrits pour ne pas déranger les amphibiens qui sont beaucoup plus actifs de nuit, mais par contre les guides nous fournissaient des lampes torches d'une puissance relativement correcte. Le lieu étant complètement sombre, je n'avais pas besoin d'une grande intensité lumineuse pour assombrir le fond et n'éclairer que la grenouille par mes propres soins.


Kinga a donc judicieusement placé le faisceau lumineux de sorte que rien à l'arrière-plan ne soit éclairé. J'étais muni pour l'occasion d'un panasonic DMC-FT1 dénué de mode manuel mais étanche et antichoc ce qui s'est avéré très utile dans les forêt vierges humides costa ricaines. Une fois n'est pas coutume, je n'ai pas shooté en mode manuel mais en mode portrait, ce qui me garantissait une grande ouverture.



Pour le colibri ci-dessus, deux impératifs s'imposaient: de la patience et un mode rafale. Ces petits oiseaux sont d'une vivacité extrême.


J'aurais bien voulu obtenir une photo sur fond sombre d'un colibri. Mais dans ce cas-si, un fond noir était impossible sans flash. A moins (j'y pense maintenant) d'avoir emporté un drap noir.


Pour que l'oiseau se détache bien sur l'image, j'ai d'abord choisi le cadre dans lequel je voulais qu'il s'inscrive. Quelques arbres sombres et de la végétation sur la partie supérieure pour remplir l'image. Je n'avais plus qu'a attendre qu'un oiseau passe dans l'axe et à garder mon doigt appuyé sur le bouton pour que le mode rafale fasse son office.


300 clics plus tard, j'avais ma photo!


Les petits singes sont bien plus facile à photographier. Les "white faced monkeys" n'ont pas du tout peur de l'homme et n'hésitent pas à venir mendier de la nourriture. Mon G10 n'étant pas un foudre de guerre en ISO élevés, je devais juste attendre qu'ils arrêtent de bouger et prennent la pose. Sous les branchages, la lumière fait souvent défaut à 100 ISO.



Ces autre singes avaient choisi les câbles électriques longeant une route pour se déplacer. Ils utilisent habilement leur queue pour se maintenir en équilibre sur le câble. Pour la photo ci-dessous, j'avais beaucoup de chance que la lumière du soleil vienne de la gauche, face à la direction de déplacement des singes. J'ai simplement attendu que la lumière éclaire correctement le visage de la femelle pour déclencher. Par chance le petit continuait à regarder dans notre direction. Un véritable studio naturel.



Les iguanes sont très présents au Costa Rica. Celui-ci a eu la gentillesse de se placer au soleil pour la photo.



Comme je l'ai déjà signalé dans de précédents posts, le panoramique est une arme redoutable en voyage. Je n'hésite jamais à user et abuser de ce format pour photographier un paysage. J'utilise le mode manuel de mon appareil (ici un canon G10) et je fusionne ensuite les images sur photoshop.



La côte pacifique, au nord du Costa Rica. Welcome to Paradise!



Le volcan Arenal sous les nuages. Encore en activité de nos jours.



Ambiance très particulière au sommet du volcan Irazu. Plus calme que l'Arenal, lui non plus n'est pas encore éteint.



La "cloud forest" qui se distingue de la "rain forest" et de la "dry forest" en étant presque en permanence envahie par les nuages. La "rain forest" étant extrêmement pluvieuse, la dry forest, située plus bas est quand à elle la moins humide, à défaut d'être sèche.


Plus de photos ici


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