mercredi 8 septembre 2010

Hungarian Karate Angels



A chaque voyage le dilemme est le même pour tout photographe: quelle partie de mes deux armoires de matériel photo vais-je emporter? Vais-je faire uniquement des photos souvenir ou bien dois-je emporter mon réflex, mes flash et mes pocketWizzards pour créer quelque chose de plus élaboré.


Pour un voyage en voiture, le problème se pose beaucoup moins que pour un départ en avion où la règle reste l'encombrement minimal.


Pour ce shooting, nous étions en Hongrie dans la famille de Kinga. Étant dans la famille, je pouvais me permettre d'emporter plus de matos, celui ci pouvant rester en sécurité dans la demeure familiale lorsqu'il n'était pas utilisé.


J'avais donc emporté un EOS 40D, un G10, 2 SB26, un 580EX, un pied, deux clamp, un bras articulé, un parapluie et un ray flash. Bref beaucoup de chose pour un voyage, même si une fois sur place il nous manque toujours quelque chose et d'autres ustensiles s'avèrent superflus. Ceci-dit, j'avais restreint le matériel en fonction des photos que je projetait de faire (et que j'ai faites ;-)).



Sylvie, Katrin et Kitti font du Karaté depuis 3 ans. Elles sont ceinture bleue pour les deux grandes et verte pour Katrin.


La photo en tête de post a nécessité deux flashs. et toutes les photos de ce post ont été prises en pleine journée avec le G10. Le G10 ayant un obturateur électronique, je pouvais synchroniser mes flashs à 1/1000 ème de seconde. Ce qui supprimait complètement l'influence de la lumière ambiante.


Un SB26 muni d'une honeycomb grid DIY était tenu par Kinga juste à l'aplomb du badge de sorte qu'il n'éclaire qu'une partie de celui-ci ainsi que la partie supérieure du poing de Sylvie. Le reste de l'éclairage est donné par le ray flash (ring flash) fixé sur le G10. Le plus important dans ce cas-ci est de doser la puissance du ringflash par rapport à la lumière principale. L'effet du ringflash doit rester le plus discret possible tout en débouchant suffisamment les ombres.


Le même schéma à été utilisé pour la photo suivante si ce n'est que le SB26 est placé à la droite de l'appareil.





Pour la série suivante, j'ai utilisé la porte de garage blanche comme softbox improvisée. En dirigeant mes deux flashs vers la porte, les qualités réflectives de la peinture blanche m'offraient une énorme et donc très douce source de lumière.



Dans ce cas-ci, les ombres étaient débouchées par la lumière solaire voilée par une fine couche nuageuse. Dans un premier temps, j'aurais voulu obtenir un arrière plans bien plus foncé. Pour ce faire j'aurais dû faire usage d'un écran entre la source lumineuse (la porte) et le mur du fond. Mais après les premiers clichés je me suis dit que l'éclairage de l'arrière plan me convenait ainsi éclairé. Notez la partie sombre sur la droite des images qui démontre que le fond est exclusivement éclairé par les flashs. De plus, l'éclairage rasant provenant de la porte fait parfaitement ressortir la structure granuleuse du mur.






S'il est possible de réaliser les deux premières photos ci-dessus de manière statique, la dernière (de Sylvie) devait être réalisée en mouvement afin que son pied se trouve le plus haut possible. C'est là que le G10 montre toute sa faiblesse par rapport au 40D. Les temps de latence entre l'écrasement du bouton et le déclenchement des flashs paraissent très longs. J'ai donc dû m'y reprendre à plusieurs fois en anticipant le mouvement pour parvenir à figer la jambe de Sylvie au point culminant de son extension.


Pour la photo suivante, je n'ai laissé qu'un seul flash dirigé vers le garage et tenu en main par mon assistante de luxe, l'autre était placé sur le pied et utilisé avec un parapluie translucide (je n'avais que deux SB26 et il me manquait le petit module pour brancher un PW sur le 580EX). J'avais demandé à Kitti et à Katrin de se placer de telle sorte que chacune d'elle voie la source lumineuse qui était censée l'éclairer. C'est beaucoup plus facile de mettre les modèles à contribution plutôt que d'essayer de les placer sois-même sans qu'elles ne comprennent exactement ce qui se passe.




La dernière photo à nécessité trois flashs et l'aide précieuse de Kinga. Un SB26 muni d'un petit dome diffuser était placé devant les filles, Kinga tenait un autre SB26 muni d'une honeycomb grid DIY au bout d'un pied juste à l'aplomb des trois combattantes et enfin le rayflash fixé sur le 580EX lui-même placé sur le sabot du G10 débouchait les ombres admirablement.






Les photos se trouvent aussi ici sur flickr.



1 commentaire:

richárd a dit…

I'm hungarian :) (my photoblog is hungarian too)