jeudi 10 décembre 2009

Cessna flight with my dad.



Pour l'anniversaire de mon père, je l'ai emmené faire un tour en Cessna. Ce même jour, Philippe, le pilote fêtait également une année de plus sur terre. Le hasard fait parfois bien les choses.


Je connais Philippe depuis plusieurs années et je n'ai eut aucune difficulté à lui faire accepter de me laisser placer un appareil photo sous l'aile de son avion. Cependant, le cesna ne lui appartenant pas, il doit le louer à chaque vol; ce qui pourrait rendre toute casse fort ennuyeuse. Il m'a avoué après coup s'être un peu inquiété que l'appareil ne se détache et vienne taper contre l'aile s'il n'était plus retenu que par la cordelette de sécurité (que l'on aperçoit sur les photos de setup).


Ceci dit, avec la quantité de gaffer utilisée pour fixer l'appareil, j'étais quant-à-moi plutôt confiant.


J'ai utilisé mon vieil EOS 350D, tout d'abord parce que son éventuelle détérioration m'aurais moins affectée que celle du 40D, mais surtout parce que je ne possède pas encore de commande à distance pour ce dernier. Pour éviter d'éventuels ennuis à Philippe et camoufler quelque peu le montage, j'ai rajouté des bandes de tape blanches par dessus le gaffer. Ceci dit, ce n'était pas du gaffer de bonne qualité et la plupart s'est fait la malle.




J'ai placé l'objectif fisheye Peleng 8mm fermé à f8 sur le boîtier. Il me donne un angle diagonal de 180°. Pour supprimer le vignettage, j'utilise le logiciel PTLENS qui convient plutôt bien pour un investissement relativement réduit.


Après avoir vérifié le bon alignement de l'objectif, j'ai encore rajouté quelques bandes de gaffer. Ce sont celle-là que l'on aperçoit au bas de l'image originale et dans la vidéo. Pour la photo finale (tête de post), j'ai dû retoucher l'aile sur photoshop: les bandes noires étaient vraiment trop gênantes et je ne voulais pas recadrer l'image plus encore.


Par principe et surtout manque de temps, je n'aime pas trop retoucher mes photos. Mais cette fois cela valait tout de même une petite entorse aux principes.



Comme je n'avais aucun moyen de contrôler mes images en vol, j'ai réglé l'appareil en mode rafale. La carte de 4 gigas s'est rapidement remplie de fichiers CR2 et je n'ai pas de photos de la fin du vol. Le fait que l' appareil photo soit fixé, m'a permis de réaliser une petite vidéo en stop motion avec toutes les photos.


Nous avons volé jusqu'aux villages de mes grands parents ou j'ai réalisé des photos depuis l'intérieur de l'avion, à travers la fenêtre. Ce qui n'est vraiment pas l'idéal sachant l'importance que tout photographe accorde au choix de ses objectifs, vous conviendrez que la vitre d'un cesna ne puisse posséder les mêmes qualités optiques que la lentille du 24-70 L f2.8 utilisé pour ces shoots. La qualité des images s'en fait cruellement sentir. Pour ce genre de photos, il est impératif d'ôter la portière passager de l'avion pour shooter à l'air libre. Au prochain vol j'y remédierai.



Les autres photos sur flickr ici


Et voici la vidéo:






jeudi 26 novembre 2009

Bouglione's Panthers

English version at the end of the post


J'ai eu la chance via un ami (merci Alain) de rencontrer Alexandre Bouglione, le directeur du célèbre cirque du même nom. Celui-ci m'a très gentiment laissé carte blanche pour photographier ce qui me plairait dans son cirque.


Dans un tel lieu, il y a énormément de sujets qui mériteraient plus d'une séance photo mais il me fallait faire un choix. Et c'est naturellement que celui-ci s'est porté sur les fauves.



Le cirque Bouglione possède deux panthères tachetées, une noire et quelques pumas. J'ai demandé la permission à Nicolas Bouglione, fils d'Alexandre et dresseur de fauves de réaliser un séance avec la panthère noire et une autre tachetée.

La séance eut lieu sur la piste, à l'intérieur du chapiteau, dans la cage des gros chats. Nous avons commencé deux heures avant le spectacle, ce qui ne nous laissait pas trop le temps de faire plusieurs setups. D'autant plus qu' une fois le fond et les flashs disposés dans l'arène, je n'y aurai plus accès. Nicolas préférant que je shoote de l'extérieur de la cage, ce que je n'ai pas mis longtemps à accepter. ;-)


J'avais en tête de faire deux styles de photos par animal. D'abord sur fond noir et ensuite en projetant un flash muni d'un filtre jaune-orangé sur le fond. Mais pour ne pas risquer d'effrayer les panthères, j'ai finalement opté pour un fond noir en tissu fixé à la cage au lieu d'un fond papier ce qui me permettait de le fixer plus discrètement. Le problème que pose ce fond est que les plis du tissu apparaissent très inesthétiques s'il sont trop nets sur la photo. Et pour les avoir suffisamment flou, il me fallait d'une part utiliser une grande ouverture et d'autre part que le fond soit le plus éloigné possible du sujet. Malheureusement, il n'était pas possible d'augmenter l'espace entre le félin et l'arrière plan: Nicolas nous a informé du fait que chaque panthère avait sa propre place et qu'il était exclu de déplacer leur trône au milieu de la cage. Fort heureusement les deux panthères partageaient le même emplacement, mais celui-ci était situé au bord de la piste, à un mètre au plus de mon drap noir.

Étant dans l'impossibilité d'obtenir un fond flou, il m'a fallu laisser tomber le setup avec fond éclairé.


Comme je n'avais plus accès aux éclairages une fois les panthères présentes, il fallait que mes réglages soient le plus précis possibles dès le départ.
Pour régler correctement les flashs la manière la plus facile est de prendre sa propre main en photo et d'ensuite vérifier l'exposition sur l'histogramme de l'appareil. Cette technique permet d'obtenir un réglage précis très rapidement.

J'ai disposé une soft box munie d'un SB-26 de trois-quarts à l'avant gauche et un SB-26 muni d'un snoot de trois-quarts à l'arrière à droite. Les éclairages ainsi décalés me permettent d'éclairer Nicolas et la panthère en même temps sans qu'ils ne se fassent d'ombre. La soft box éclairait la nuque de Nicolas et la tête de la panthère quand le flash snooté éclairerait le dos de la panthère et le visage de Nicolas.

La photo de Kali, la panthère noire, en tête de post est exactement l'image que je venais chercher. Les deux flashs ont fonctionné en croisé. Pour la panthère noire, j'ai dû doubler la puissance des flashs afin d'obtenir une surexposition des parties brillantes. En effet, le pelage noir "mange" toute la lumière; les seules parties qui apparaissent visibles sont celles qui reflètent l'éclair des flashs et les parties de l'animal qui ne sont pas complètement noires.


Renaldo, la panthère tachetée était un peu de meilleure humeur que Kali et nous avons pu prendre plus de clichés.



Nous avons ainsi eut la chance de rencontrer Nicolas et ses fauves en dehors du spectacle et de nous rendre compte de l'extrême douceur avec laquelle il dirige ses animaux. Il nous expliquait qu'elles ont toutes été élevées au biberon dans la caravane familiale et qu'il n'a jamais recours à la violence ou la force pour se faire obéir, cela ne servait de toute façon a rien.

Une chose est certaine, beaucoup d'animaux domestiques donneraient cher pour appartenir au cirque Bouglione.

La vidéo du making of:





Les autres photos sur flickr



I was lucky enough for taking pictures of the panthers of the famous Bouglione circus. I had the permisson to shoot them (photographicly speaking) with their trainer Nicolas Bouglione.


We had two hours before the show, quite little time then, for shooting the panthers. I intend to do two types of shoot. One with a black background and another with a speedlight aiming to it with a yellow-orange gel. But I had to drop the second setup because I had a creased fabric black background and I coudn't blur it enough. Why that? Because I needed more space between the panther and the background and the place of the mamal was on the cage's edge. According to Nicolas, the panther woudn't go on a place that isn't the right one for her!


So, only black background.


I placed a small softbox with a SB-26 camera left front 3/4 and another SB-26 camera right with snoot back 3/4. With that setup I could lit Nicolas and the Panther evenly in cross-lighting. No one threw any shadow on the face of the other.


The main difficulty here was that I coudn't go in the cage during the shoot to change the setup or anything else. Therefor I had to have everything perfectly settled before the panthers came in the cage.


Here is the making of video on youtube


And the other pictures on flickr

dimanche 15 novembre 2009

Atomium's new webcam

Edit: les images émises par la webcam sont visibles ici


Vous vous souvenez de mes dernières photos prise du sommet du mât de l'atomium. En regardant ces photos, les deux pieds sur la terre ferme, je ne pouvais m'empêcher de regretter certaine choses.


En effet, les problèmes posés par l'utilisation d'un flash dans de telles conditions m'ont fait commettre des erreurs de cadrage impardonnables. C'est bien beau de vouloir utiliser un flash à tout prix mais il ne faut pas pour autant en oublier les bases d'une photo réussie.


Sur aucune photo, je n'avais cadré l'anneau situé à l'extrémité du poteau qui avais servi à l'époque à le transporter par hélicoptère (les sea kings du 40 squadron de l'armé d'après les stickers). Et cette erreur me restait en travers de la gorge.


L'installation d'un caméra au sommet de l'édifice célèbre de Bruxelles me donnait l'occasion de me rattraper.



Plus de 7 heures de travail nous ont été nécessaires pour installer et brancher la webcam. Le froid et le vent ne nous ont pas facilité la tâche. J'ai toutefois pris le temps de prendre quelques photos. Pour l'occasion, j'avais ressorti mon EOS 350D plus léger (et moins cher) que le 40D. Je l'ai muni d'un peleng fisheye 8mm, objectif biélorusse d'un rapport qualité-prix imbattable. J'ai shooté en raw et utilisé le logiciel PTlens pour le défishing.



Les autres photos sont visibles ici .

lundi 2 novembre 2009

autumn colors




Les photos de ce post ont été, je dois l'avouer, rapidement improvisées. D'habitude je réfléchis toujours à mes shootings longtemps à l'avance. Aujourd'hui par contre, j'ai ramassé quelques feuilles et j'ai fait un petit séance "nature morte" dans la foulée.



Pour la photo ci-dessus, je ne voulais pas que la lumière bleue intervienne dans l'éclairage de la feuille. J'aurais sinon pu déposer la feuille sur un plexiglas et flasher une lumière bleue par dessous (voir plus loin).


Je voulais également que la lumière atteignant la feuille n'éclaire pas le fond afin d'obtenir un noir profond.


Une petite photo valant mieux qu'un long discours, voici les setup shots:




La photo de gauche montre au premier plan un SB-26 muni d'un honey comb grid très serré pour diriger le faisceau lumineux de manière précise. Ce flash était chargé de n'éclairer que la feuille.


Sur la photo de droite, on aperçoit le montage qui permet à la feuille de "flotter". Un écart important entre le flash et la feuille était important pour permettre à celle-ci de masquer plus facilement le flash et le PW. Le principe est simple: un petit objet placé près de l'objectif permet de cacher un grand espace. Il fallait donc que la distance entre la feuille et le sol soit proportionnellement la plus grande possible. J'ai ensuite pris la photo à distance minimale de mise au point que me permettait mon objectif. Un dome diffuser permet la diffusion de la lumière dans toutes les directions de manière équivalente.



En choisissant une vitesse d'obturation élevée, l'influence de la lumière ambiante devient nulle, il n'y a que l'éclairage produit par les flashs qui entre en ligne de compte.


Les images suivantes ont été réalisées avec un seul éclairage.





J'ai disposé les feuilles sur une plaque de plexiglas blanc transparent. j'ai ensuite placé un flash sous la plaque en le réglant sur 20 mm pour qu'il éclaire la plus grande surface possible. Dans cette optique, j'aurais également pu lui ajouter un dome diffuser.






C'est extrêmement simple mais le sujet se prête à merveille à un tel éclairage par transparence qui fait bien ressortir la structure des feuilles.


Vous comprendrez tout de suite avec le setup shoot ci-dessous.





d'autres photos sont visibles ici.



dimanche 18 octobre 2009

Hossegor '09 "petite pointue" photoshoot



La village de Seignosse juste à côté de hossegor dans les Landes (France) possède certainement un des plus beau golf d'Europe. Entouré de forêts de pins, ses nombreuses petites bosses font penser à un village hobbit.


Un soir, juste avant le coucher de soleil, nous nous sommes sournoisement introduits sur le green pour y réaliser quelques photos avec une "petite pointue" (planche de surf pour bon surfeur) prêtée par Olivier. Nos grandes planches de 7 pieds 6 pouces rendent nettement moins bien sur les photos ;-).


Pour la photo de Kinga en tête de post, il falait que Nico, qui tenait le flash et le parapluie, suive Kinga à reculons pour que la distance flash-sujet reste constante. Cela me donnait tout le loisir de déclencher au bon moment. J'avais fixé un gel 1/2 CTO sur le flash, c'est ce qui donne cette couleur très chaude à la peau du modèle.


Comme ci-dessous


Pour la photo suivante, nous avons réalisé un cross lighting avec comme lumière principale un SB-26 1/2 CTO et parapluie translucide à droite et pour rim light, un SB-26 et snoot de 8 pouces à gauche.




Voici le setup shoot:



Nous nous sommes ensuite rendu avec le surf sur la plage tandis que le soleil détallait rapidement.


pour obtenir un effet tel que celui de la photo ci-dessous, il faut pour commencer qu'il fasse très sombre. Nous travaillons en effet en vitesse lente et pour ne pas surexposer le ciel, il est impératif que le soleil soit déjà sous l'horizon. il faut ensuite régler le flash à la bonne exposition. Puis déclencher en effectuant un mouvement de translation latéral de la droite vers la gauche (si le flash se situe à droite). Et durant cette translation, il faut presser le déclencheur. En général, quelques essais sont nécessaires.









plus de photos sur flickr

La video du photoshoot:




Hossegor '09 Beach Shoot


Le photographe qui part en vacances se retrouve toujours devant un cruel dilemme quand vient le moment d'empaqueter son matériel.


S'il ne peut pas tout emporter, il y a tout de même un minimum qu'il ne peut oublier. Et parmi ces indispensables figurent en bonne places les parapluies ou soft boxes qui se placent entre le sujet et les flashes et qui permettent d'adoucir leur lumière.


Et bien sûr, cette année j'avais oublié tous mes parapluies et trépieds dans l'appartement. Fort heureusement, j'ai toujours avec moi, dans le sac dédié aux flashes, un parapluie blanc (très) bon marché légèrement modifié pour qu'il s'adapte aux porte flashes. Après une semaine d'utilisation intensive, l'armature a bien montré quelques signes de faiblesse mais il m'a rendu de fiers services jusqu'au bout. Il faut maintenant que je songe à en fabriquer un nouveau. Quand aux trépieds, Nico François et Kinga se sont relayés au poste de Voice Activated Light Stand (VALS ou en français trépied guidé à la voix). La photo ci-dessous illustre mes propos.




C'est ce même parapluie qui à été utilisé pour la photo en tête de post. Je n'avais pas encore d'idée concernant la manière dont j'allais shooter François. Je lui ai demandé de s'asseoir sur le sable ses écouteurs fashion sur les oreilles. Il a immédiatement pris une pose intéressante. La lumière du soleil couchant arrivant de droite, je lui ai demandé de regarder à gauche (la mienne) tandis que Nico le visait avec le parapluie en légère plongée. Le plus difficile à été de convaincre François de mouiller son short. Mais après quelques tentatives, l'image était dans la boîte et je la trouve bien réussie.





La photo de Kinga ci-dessus a été réalisée avec le même setup. Le parapluie étant l'unique source de lumière, à droite de l'appareil.


Je lui ai ensuite demandé de faire un petit saut devant moi, le flash étant toujours au même endroit. Il était ici important que la distance entre le modèle et le flash soit toujours la même, travaillant en manuel et assez proche du sujet, une petite erreur de distance pourrait créer un grand écart d'exposition.



Je règle ici l'exposition sur le soleil couchant. Sans l'adjonction d'un flash, Kinga apparaît en ombre chinoise. Comme sur l'image ci-dessous.




La photo de Nico ci-dessous à été réalisée de la même manière. Notons que pour chaque shoot, un filtre 1/4 ou 1/2 CTO à été placé devant le flash pour en réchauffer la couleur. Dans la cas d'un coucher de soleil, 1/2 CTO passe très bien.


Plus de photos sur flickr.


La vidéo du making of sur you tube.

samedi 10 octobre 2009

JC doesn't go to Hawaii

English version at the end of the post




Jean-Christophe est un ami de longue date et membre très actif du Racing Club de Bruxelles section Triathlon (rcbt).


Adepte de triathlons longue distance, JC (pour les intimes) a déjà participé à 4 Ironmans dont les Championnats du monde 2006 qui ont traditionnellement lieu tous les ans à Hawaii, la Mecque du triathlon.


En novembre 2008, JC prend le départ de l'Ironman d'Arizona en visant une nouvelle qualification pour Hawaii. Il termine la distance (3.8 km de natation, 180 km de vélo et 42.195 km de course à pied) en 9 h 29 min ce qui lui permet de décrocher le précieux "slot" (comme on dit dans le jargon) pour la célèbre compétition .


Le calcul est parfait, Jean-Christophe à ainsi 11 mois pour se préparer aux championnats du monde qui se déroulent le 10 octobre 2009 sur l'île de Kona (Hawaii). En effet, la plupart des triathlons qualificatifs ont lieu entre mai et octobre, les qualifiés n'ont ainsi que 3 ou 4 mois au plus pour se préparer. Jean-Christophe a lui bien plus de temps.


A l'heure ou j'écris ces lignes, de l'autre côté de la terre, près de 2000 triathlètes s'apprêtent à prendre le départ de l'Ironman d'hawaii. Mais ... JC n'en fait pas partie!


Il y a deux semaines, il rentrait chez lui en courant après un entraînement de natation quand son pied s'est pris dans une racine. La chute lui a fracturé la clavicule. 11 mois de privations et d'efforts réduits à néant. Jean-Christophe ne partira pas a Hawaii cette année, un effort pareil étant irréalisable dans un tel état.


C'est notamment pour lui rendre hommage que je lui ai proposé cette séance photo. Il mérite vraiment ce petit encouragement.


L'éclairage est relativement complexe pour la photo en tête de post. L'image ci-dessous illustre le setup.



- un flash à l'arrière droit muni d'une grille nid d'abeille et dirigé vers le vélo et la combi comme rim light.


- un flash à droite muni également d'une grille nid d'abeille dirigé vers le vélo et la combi. Cette fois de face.


- à gauche, un flash muni d'un gel 1/4 CTO dans la soft box munie d'une grille DIY pour limiter la dispersion .


- et enfin mon speedlight projecteur qui projette la radiographie de l'épaule de JC sur l'arrière plan. j'ai rajouté une flèche rouge sur la radio pour préciser l'endroit de la fracture.


- Kinga tenait une farde noire entre le flash et JC pour empêcher que l'éclair du flash de droite n'illumine de trop ses jambes.


Nous avons continué la séance avec une photo de JC avec son nouveau Cervélo P3 (acheté spécialement pour Hawaii :-( )



Deux flashs munis de grilles sont placés derrière JC comme rim lights, Kinga tient un DIY ring light au dessus du vélo qui éclaire le P3 et le visage de JC dans une moindre mesure en faisant office de "beauty dish".


Pour la dernière photo, j'ai demandé à JC de vérifier le fonctionnement de ses freins. J'ai rajouté un gel de couleur bleu-vert et un dome diffuser sur un flash pour éclairer l'arrière plan. Je lui ai demandé d'enlever son attelle pour cette photo.



Ce n'était pas prémédité, mais son attitude me fait maintenant penser à un joueur de harpe. ;-)


Le setup en image :



Courage JC, de grands succès restent à venir...



Jean-Christophe is a triathlete of the rcbt (remember the calendar 2009).


He was qualified for the triathlon's world championships in hawaii 2009. Thanks to his qualification at the Iroman of Arizona in 2008, he had 11 months to train for this objective which takes place today on the island of Kona in hawaii.


And he did it very well till two weeks ago. He ran back home after a swim training when he felt on the ground. He broke his shoulder and his podiums dream with it.


Because of that and because he is a good friend of mine, I suggested him to take the pose for a photoshoot.


For the photo on the top of the post I used:


see setupshot


- one speedlight on the back right and one on the front right, both with honeycomb grids to lit the bike and the swimsuit.


- one softbox with speedlight iside with 1/4 CTO and grid on the softbox.


- the speedlight projector to project JC's radiography on the background.


The next shoot is made by two speedlights with grids on the back as rimlights. And a DIY ringlight hold my beloved Kinga just above the bike.


For the last shoot, I added a speedlight on the background with green-blue gel and dome diffuser.

jeudi 24 septembre 2009

Sunset surfing at Hossegor

English version at the end of this post





Cela faisait près d'un an que cette photo trottait dans ma tête. Je voulais trouver le moyen d'éclairer un surfeur sur sa vague en conservant les couleurs chatoyantes du soleil couchant.


Il fallait pour cela sous exposer le ciel pour obtenir des couleurs saturées et éclairer le sujet au flash, seul moyen d'éviter un effet d'ombres chinoises trop peu original.


Pour la première tentative, Nico a dû mouiller son maillot, et le reste. Nous avions emballé un SB-26 muni d'un gel 1/2 CTO et d'un Pocketwizzard dans trois sac plastiques transparent de congélation, le tout scellé par une bonne quantité de gaffer tape. Le flash était zoomé à 70 mm pour obtenir une distance suffisante.



J'ai demandé à Nico de se placer au bon endroit (dans les vagues) pour éclairer le surfeur au moment où celui-ci se dirigerait vers lui. Le flash était réglé de telle manière que l'exposition soit bonne à 8 m du surfeur. Si ce dernier se rapprochait à moins de 8 m, Nico devrait alors viser un rien à côté ce qui diminuerait la quantité de lumière sur le surfeur.



Mais nous avons rapidement abandonné cette technique. Il était beaucoup trop difficile de contrôler assez de paramètres. Le placement du surfeur, de Nico (à moins de 8 m) et la difficulté pour lui de viser une cible mouvante au milieu des vagues nous a contraint à reporter cette technique jusqu'à ce que nous soyons plus au point.


Le lendemain nous étions à nouveau sur la plage avec le même projet mais une autre méthode.



L'idée était de fixer sur le nose de la planche de notre très sympatique professeur entraîneur de surf le même package que précédemment si ce n'est que nous avons rajouté un dome diffuseur au flash. Mais pour essayer de contenir la difusion de la lumière, nous avons placé du gaffer sur les faces avant et latérales du diffuseur.




Le but recherché étant d'éclairer vers le haut et vers l'arrière mais de limiter la dispersion vers l'avant et les côtés. Cela se remarque bien sur l'image ci-dessous.







J'ai commencé le shooting avec mon 40D et un 100-400 L IS mais le flash ne fonctionnait pas, il fallait que je me raproche à moins de 50 m pour que le speedlight déclenche. Pourtant, quand Olivier se trouvait sur la plage, je n'avais pas ce problème. Cela peut d'après moi être dû soit à l'étendue d'eau tout autour qui pourrait perturber le signal radio, soit au mauvais placement du PW sur la planche (horizontalement ce n'est pas idéal, mieux vaut mettre l'antenne vers le haut) ou peut-être à l'état des pilles des PW. Ou bien un peu des trois.




Quoi qu'il en soit, j'ai changé mon appareil pour le 5D MkII de Nico muni d'un 24-70 f2.8 L Et je me suis rapproché du surfeur ;-) (voir la vidéo).




Nous avons tout juste pu faire quelques clichés avant qu'il ne fasse trop sombre.




Le shooting s'est terrminé par quelques photos sur la plage, le flash était tenu à bout de bras devant un parapluie (DIY) par Nico.








Je tiens à saluer la prestation d'Olivier qui a pu nous sortir quelques belles vagues malgré le contre-poids très important engendré par le flash + PW sur le nose de son surf et la petitesse des vagues.




L'équipement double quasiment le poids de la planche et modifie énormément son comportement.




Merci à lui pour sa gentilesse, c'est une personne qui mérite qu'on lui fasse de la pub. Alors si vous ne savez pas où aller la prochaine fois que vous passez dans les Landes, n'hésitez pas à passer au camping Océliance et à prendre quelques cours de surf avec Olivier ou un de ses moniteurs. Vous ne le regretterez pas et le virus du surf vous prendra dans ses filets!




La video du making of




L'album sur flickr




It's been almost one year that this picture was in my mind. I wanted to lit a surfer on his bord but keeping the nice colors of the sunset on the beach.



There are not a hundred solutions: I had to lit him with speedlight.



We fist tried wit Nico as VALS (Voce Activated Lightstand) in the water trying to lit the surfer with a SB-26 triggered by PW. The gear was protected from water by putting it inside 3 plastic bags and rounded with gaffer tape. That was pretty cool, no water got to the beloved speedlight.



But aiming a fast moving surfer with 5 ft waves rushing to you isn't that easy. Even for a good swimmer like Nico. So we canceled that technic.








And we came back the next day at sunset with Olivier who is surf teacher and own a surf school in seignosse at the camping Océliance. That I both warmly recomand you (surf school and camping).



He has to be good because we taped on his board's nose the SB-26 with dome diffuser, 1/2 CTO and PW inside the 3 plastic bags. It almost dubbeld the weight of the board and badly disturbed the balance of it.



And he was great doing a few rollers on so small waves.



At the start of the shoot I was to far from my PW. There wasn't a good transmission. I have a few possible causes in mind but still have to test it again.


I had to wet my board short (but not my cam) and come closer.


After that, we had a few beach shoots. with the (same) SB-26 shooting true a BMM ( By Myself Modified) rainumbrella. Hum I have to admit that I left all my umbrellas and softboxes home but one cheap BMM one I always have with my gear (damn I was clever the day I putted it there)



see the making of video higher in the post



and the album on flickr




Aloha ...



MTK

dimanche 20 septembre 2009

Tinne & Ben


La photographie de mariage est une discipline que beaucoup de photographe redoutent à juste titre.
En effet, s'il est relativement aisé de rapporter de bons souvenirs numériques d'un mariage, réaliser de vrai bonnes photos nécessite, de la part du photographe, une grande capacité d'adaptation, beaucoup de préparation et un peu de chance.

Une telle journée est en effet assez éprouvante pour les nerfs du photographe officiel. Chaque instant de la journée est unique et très important aux yeux des mariés. Rater la photo du passage de la bague au doigt, du baiser ou de la signature du registre serait impardonnable pour le photographe.

Pour la traditionnelle séance photo, il est rarement loisible au photographe de choisir le lieux (à proximité des festivités) ni surtout l'heure de la prise de vue. La lumière dure et verticale de la mi-journée est rarement flatteuse. D'où l'intérêt d'emmener le canon G10 (malheureusement laissé dans la voiture) et des flash en suffisance afin de pouvoir shooter à l'ombre comme en plein soleil





j'arrête ici les excuses et lamentations. E fait, la journée passée avec Tinne et Ben fut pour moi très agréable et pleine d'enseignements.

La photo en tête de post a été prise au grand angle (tokina 12-24) juste avant la cérémonie. La lumière était parfaite ainsi que l'attitude de Tinne pour simuler l'intérieur d'un jet privé. ;-)





Pour la photo ci-contre, un flash sb-26 muni d'un dome diffuser à été placé derrière la mariée. Un autre flash avec gel 1/4 CTO éclairait, à travers un parapluie translucide, l'avant du véhicule et le visage des mariés. Pour que l'éclair soit concentré sur les mariés d'avantage que sur la carosserie, le flash à été zoomé à 70 mm pour avoir une lumière douce mais concentrée pour passer à travers des ouvertures dans le parre-brise.




Ci-dessous, Tinne et Ben sont éclairés par un SB-26, 1/4 CTO + parapluie translucide situé à gauche de l'appareil. Pour cette série, je me rend compte après coup que j'aurais gagné à utiliser le G10. La lumière était très dure et l'obturateur électronique du G10 m'aurais permis de sous exposer fortement l'arrière plan (el la lumière ambiante) ce qui aurait multiplié les possibilités graphiques. A noter pour plus tard...





Cette photo ne sera peut-être pas leur préférée mais personnellement j'aime beaucoup l'atmosphère un peu mystérieuse qui émane de l'image.

mardi 25 août 2009

#1 Tomb Raider

English version at the end of the post!

Cela faisait plusieurs mois que je projetais ce shooting qui fait partie de tout un projet photographique intitulé "super heros and famous characters" (super héros et personnages célèbres). L'objectif est de reproduire des images de célèbres personnages de comics, jeux videos, films et autre en fonction de la faisabilité des photos et de mon imagination. ;-)

J'ai du retarder ce shooting (et le projet en entier) car il me manquait un élément essentiel à sa réalisation. Cet élément est un rétroprojecteur (merci J-Mi) modifié de telle sorte qu'il puisse être utilisé avec un flash. J'ai baptisé l'appareil ainsi modifié "speedlight projector" et il sera détaillé ultérieurement sur ce blog.

C'est précisément ce speedlight projector (SP) qui m'a permis de réaliser la photo en tête de post. Le fond est constitué d'une image imprimée sur papier transparent et projetée sur un fond papier noir.
Si le fond noir est le fond le plus approprié pour rendre les couleurs émises par un flash (grâce aux gels de couleur), j'ai remarqué qu'un fond blanc permettait de diminuer fortement la puissance du flash du SP. Mais je n'en dispose pas encore... alors on fait avec ce que l'on a.
Pour ce tte même image, un sb-26 a été utilisé à gauche avec un gel 1/4 CTO à travers d'un parapluie translucide, un autre sb-26 à été placé à droite muni d'un snoot 8".

La photo suivante à nécessité une machine à fumée. Un petit récipient contenant de la glace carbonique ( -80°C) était placé juste à la sortie de la fumée pour la refroidir afin qu'elle reste le plus longtemps possible à raz du sol. Un sb-26 muni d'un difuser dome et d'un gel vert foncé était dirigé vers le fond, un autre sb-26 placé devant le premier et muni d'un diffuser dome et d'un gel ambré était dirigé vers le haut derrière le modèle.
Un sb-26 1/4 CTO à travers un parapluie translucide éclairait le corps parfait de Kinga.

Cette image est réalisée avec deux flashs munis de snoot 8" venant de l'arrière gauche et droite. La suivante utilise le même setup mais une fill light est ajoutée grace à un sb-26 placé dans mon DIY (Do It Yourself) ringflash. L'utilisation d'un ringflash comme fill light permet déclairer les parties sombres de l'image sans ajouter d'ombre supplémentaire.











Les rayons rouges de la photo ci-dessous sont également obtenus à l'aide de mon speedlight projector (les possibilités du SP sont infinies). Le sb-26 du SP est muni d'un filtre rouge.




















La dernière photo n'a quant à elle pas nécessité de flash. Pendant la scéance, nous avons remarqué l'extraordinaire effet de la lumière du soleil dans la fumée... Un des rare rayon de la journée.










Voir plus bas pour la video du making of

Et d'autres photos sur flickr







It's been a while that I had the idea of a photographic project about super heros and famous comics, video-games or movies characters.

But to start that project I had on my mind I needed an object that I already builded a hundred times in my mind: a DIY called by myself Speedlight Projector. This thing is wonderfull and the possibilities only limitted by the mind. Wait for a future post on this blog for more info.

Just watch the video below and youi will see that the first pic of this post isn't photoshoped at all. It came like that out of the camera. I just projected a picture on the black paper background (I noticed that white needs less flash power to project a picture).

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